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Cher Falcotto...mère de Giulio

7 years ago
Cher Falcotto...mère de Giulio

Cher Falcotto,

Je vous écris en partie pour raconter mon parcours et en partie un épisode de ma vie qui m'a fait réfléchir sur la grandeur des ressources des enfants.

J'ai choisi de devenir une maman en pleine conscience : en fait, je n’avais pas un simple désir de maternité mais je voulais créer avec mon partenaire ce qui pour moi est le plus important, immense et fondamental : une famille. Je suis une personne très déterminée et je dois admettre que, souvent, je n'ai pas de demi-mesures. Ainsi, après la naissance de notre fils Giulio, j’ai pris tout le temps nécessaire pour rester avec lui. Mon mari et moi avons en fait toujours pensé que, surtout dans les premières années de vie, il est essentiel d'être présents autant que possible et j'ai donc choisi de mettre de côté ma vie professionnelle pendant un certain temps et de me consacrer entièrement à mon fils.

Cependant, deux ans plus tard, nous avons pensé qu'il était temps pour moi de retourner au travail et nous l’avons alors inscrit à la crèche - il y allait seulement le matin - et l'après-midi il était toujours avec moi. Ensuite, un peu à la fois, est arrivé le temps de revenir pleinement au travail. J'ai choisi avec soin une baby-sitter et nous avons dû affronter cette séparation.

Le passage à temps plein a été surmonté sans problèmes particuliers : la baby-sitter, affectueuse et attentionnée, allait le prendre à la crèche et le ramenait à la maison en attendant mon retour. Tout semblait bien se passer, ou du moins tout semblait parfait jusqu'à hier.

Il est arrivé en fait quelque chose d'incroyable. Je me lève et je vais dans la chambre de Giulio pour le réveiller comme d’habitude en le submergeant de baisers et de câlins. J’entre dans sa chambre et je ne le trouve pas. Je commence à le chercher, je descends à la cuisine et ce que je vois est un spectacle merveilleux : Giulio entièrement habillé - pantalons, pull, chaussettes de Superman et même la cape liée tant bien que mal et sac au dos plein de dinosaures, crayons-feutres et livres à colorier, prêt à sortir.

Je l'ai regardé abasourdie ! C’était la première fois qu’il s’habillait complètement tout seul et à mes questions et à mon regard d'étonnement, il a répondu tout simplement : Maman, je suis fatigué que tu doives courir pour aller au bureau le matin et m’emmener à la crèche. Je me suis préparé et j’ai décidé de venir travailler avec toi. Toi, tu ne seras pas en retard et moi, je pourrai rester toujours avec toi. Pas de crèche, Pas de baby-sitter !

Mon petit trésor avait trouvé sa solution à la douleur qu'il ressentait pour le fait que le temps passé avec moi s’était considérablement réduit ! Cela m’a fait mal, je me suis sentie coupable mais en même temps très fière : au lieu des caprices, mon petit homme avait résolu le problème, avec la candeur et la spontanéité que seuls les enfants peuvent avoir. J’ai pris un jour de congé et j'ai cherché tous les mots justes pour lui expliquer que le travail me rend une personne et une maman meilleure et qu’il me permet de gagner ce qu’il faut pour faire des expériences et vivre une vie pleine d'émotions.

Je le vois serein. Il a compris. Il a fait une autre petite étape dans son parcours de croissance.

Sara, mère de Giulio.

* Si vous aussi avez une histoire drôle à nous raconter liée à vos enfants, écrives-nous à l’adresse info@falcotto.com. Les meilleures histoires seront publiées sur notre blog et sur Facebook !

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