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LES RÊVES, INDICATEUR DE BIEN-ÊTRE : QUELS ÉLÉMENTS PERMETTENT DE LES INTERPRÉTER

27/07/2021

DREAMS AS AN INDICATOR OF WELL-BEING: WHICH ELEMENTS HELP TO INTERPRET THEM

Combien de fois se réveille-t-on le matin avec un rêve encore clair à l’esprit, et plein d’enthousiasme, on court le raconter à quelqu’un en en demandant la signification ? On se retrouve souvent en train de dialoguer avec la famille ou des amis qui connaissent toute la symbologie des rêves, et l’on parvient à découvrir des détails et des sentiments que l’on ne s’attendait pas à éprouver ou à avoir encore dans sa tête. 

Les adultes arrivent certainement mieux à se souvenir des histoires qui s’animent pendant la nuit, avec plus de lucidité et de rationalité, et ils réussissent à relier la dimension onirique à la dimension réelle grâce à leur sens critique ; mais les enfants eux aussi rêvent : les images reproduites par leur esprit sont de précieux outils qu’il faut prendre en considération. Avec le temps, en grandissant, ils apprendront à recomposer les pièces du puzzle pour comprendre à quelle situation se réfère le rêve qu’ils viennent de faire, mais les parents devront capter les différents détails.

Bien sûr, tous leurs rêves n’ont pas une signification univoque, il faut les évaluer en fonction de la vie quotidienne et de leur âge. Tout comme les dessins, les rêves eux aussi peuvent révéler beaucoup des tout-petits et, même si les récits sont souvent peu précis, et qu’on finit donc par ne pas leur donner trop d’importance, ils sont un indicateur très important de leur bien-être. Que faut-il donc bien prendre en considération quand on écoute son propre enfant raconter un rêve ?

Premier élément : les images principales. Il faut se demander quels détails ressortent davantage et si par hasard ils sont liés à quelque chose que l’enfant vient de voir ou de vivre. Deuxième élément : les émotions. En effet, pendant le récit il est important de scruter les expressions et les sentiments que l’enfant laisse entrevoir, et essayer d’en analyser l’intensité. Troisième élément : le rôle. On doit s’intéresser à la fonction de l’enfant au cours du rêve. Est-il protagoniste, spectateur, vit-il les évènements à la première personne ou de loin ? Quatrième et dernier élément : la fréquence. Des rêves peuvent en effet être récurrents et créer ainsi des avertissements quant à certains sentiments profondément ancrés de l’enfant.

Et pour comprendre le bien-être de ses propres enfants, le dialogue est à la base de tout. Il est fondamental d’instaurer un rapport de confiance et de respect avec l’enfant dès sa plus petite enfance, car il arrivera ainsi à s’ouvrir et à raconter chaque détail de sa journée, même des détails apparemment insignifiants et, à travers le rêve, on pourra ensuite tout relier.

Respecter l’individualité et la sensibilité de l’enfant est absolument primordial. Il doit se sentir compris et à son aise ; sinon, il gardera ses émotions pour soi. Il faut essayer de faire en sorte que le récit devienne une habitude spontanée dans la journée de l’enfant, et respecter ses espaces. Si un jour l’enfant n’a pas envie de raconter, il le fera le lendemain, s’il sait qu’il peut s’exprimer et avoir confiance. Il est important d’instaurer ce climat de sérénité pour l’avenir aussi, autant lorsqu’il vivra ses premières expériences à l’école, que dans son adolescence, puis enfin dans sa vie d’adulte.

 

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